"On nous dis que notre ration alimentaire est globalement équilibrée en Nutriments..."
Qu'il s'uffirait de manger "un peu de tout" et "de tout un peu"...
C'est à dire de varier les aliments...
N'est-ce pas oublier le problème de la qualité des aliments, de leur conservation, de leur préparation et, finalement, de leur réelle densité nutrionelle lorsqu'ils arrivent dans notre assiette ?
Toutes les grandes études épidemiologiques en France :
- l'étude ESVITAF, "Enquête sur le statut vitaminique de trois groupes d'adultes français" A. Lemoine en 1986, Ann. Nutr. Métab 30
- l'étude de J.C. Guilland "Évaluation de l'apport alimentaire vitaminique en bourgogne", Ann. Nutr. Métab. 30 21-46
- l'étude de Serge Hercberg "Consommation alimentaire d'un échantillon représentatif de la population du Val de Marne", Rev. Epidém. Santé Publique 1991
Concluent à l'existence d'un certain nombre de déficiences qui sont variables selon l'âge, le sexe, les conditions de vie et de régime que s'imposent les sujets.
Ces déficiences ou " sub-carences " concernent tous les âges et les sexes à l'intérieur de fourchettes allant de 20 à 100 % de déficit, suivant les âges et les nutriments.
Exemple: " Enquête Val de Marne, 1991 ", 100 % des adultes, hommes ou femmes de 18 à plus de 50 ans sont déficitaires en vitamine E.
Or on connaît (étude MONICA) la corrélation entre déficit en vitamine E et accroissement du risque cardio-vasculaire.
Il est même de plus en plus probable que ces déficiences associées à d'autres telles que celles en vitamines du groupe B (B9, B6...) jouent un rôle prépondérant par rapport au seul problème du cholestérol sur la genèse de ces maladies.
En réalisant par le biais de la clinique et de la biologie un Bilan Nutritionnel Individuel Optimise en fonction de ces travaux il est possible de concevoir une véritable approche dynamique de la sante et donc une prevention active et personnalisee de bon nombre de maladies.